par Alain Dugrand

La vie de Joseph Conrad est celle d'un orphelin polonais, apprenti moussaillon, matelot, capitaine britannique et créateur d'une œuvre universelle autant que désespérée. Sa vie, c'est vingt ans de jeunesse et d'apprentissage de la mer ; à peine vingt ans de navigation sur les mers du monde, enfin vingt ans d'écriture acharnée et des romans phares : Au cœur des ténèbres, Lord Jim, Typhon, Victoire
Récusant les facilités du romanesque, les métaphores si évidentes quand on est navigateur et lieutenant de bord, Conrad est l'un des fondateurs de la littérature moderne. Écrivain capital, jamais désabusé, ce grand voyageur est avant tout explorateur de la condition humaine. La romancière américaine Edith Wharton s'exclamait à son propos : " What a man ! ".


par Olivier Page

Commandant un trois-mâts de la marine marchande chargé de traverser l'océan Indien, le futur écrivain Joseph Conrad séjourna deux mois à l'île Maurice. Il en rapporta un petit récit méconnu, mais envoûtant : Un sourire de la fortune, histoire de port.

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Photo reproduite avec l'aimable autorisation de M. Philip Conrad et de la Joseph Conrad Society of America

 


Enfance et apprentissage

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Joseph et son fils Borys - Droits réservés - Collection privée Gilles Brezol

Teodor Josef Konrad Korzeniowski naît à Terechovann, près de Berditchev, le 3 septembre 1857. Il est donc sujet russe pour l'état civil de l'empire tsariste qui règne alors sur l'Ukraine. En réalité, le jeune Korzeniowski aurait dû être polonais… Hélas, à sa naissance, Apollo et Ewa, ses parents, intellectuels et patriotes révoltés contre le joug russe, enduraient les rigueurs de l'exil et la déportation loin de Varsovie l'insoumise. L'enfant de six ans signe ses lettres à sa grand-mère ainsi : " Polonais, catholique et gentilhomme ". Il a huit ans quand Ewa, sa mère, meurt, emportée par la tuberculose. Apollo, traducteur de Shakespeare et de Victor Hugo, disparaît à son tour : à douze ans, le jeune Konrad est seul au monde.

Un jour, feuilletant un atlas, l'enfant exilé au cœur de l'Europe continentale avait posé son doigt sur les taches blanches des territoires inconnus de l'Afrique : " Quand je serai grand, j'irai là ! " En 1874, fidèle à sa promesse, l'adolescent de dix-sept ans dévale, euphorique, les escaliers de la gare Saint-Charles, à Marseille : il sera marin. Doté d'un petit revenu mensuel par son tuteur, l'oncle Bobrowski, le jeune déraciné trouve à s'employer comme pilotin à bord des trois-mâts vermoulus de la compagnie de César Delestang. Un piètre armateur doublé d'un monarchisme hors du temps. À Marseille, l'apprenti aurait pu rencontrer le marchand Arthur Rimbaud qui traînait en ville, épuisé, malade. Par contre, il fréquentera des " communards " affichés, des poètes anarchistes, des journalistes radicaux, mais un marin corse surtout, Dominic Cervoni, son initiateur. Devenu écrivain, beaucoup plus tard, celui qui signera désormais Conrad s'inspirera de cette haute figure méditerranéenne pour composer les principaux personnages de son œuvre, Lord Jim ou Nostromo. Jusqu'à son dernier souffle, Conrad se revendiquera d'une latinité amoureuse acquise durant ce long séjour marseillais et provençal.

Quinze années sur les océans

Au départ de la Joliette, à Marseille, le gamin embarquera pour les Antilles. Apprenti, il vivra son premier naufrage, connaîtra les routes agitées du golfe de Gascogne et de l'Atlantique Nord. Mais tout commence vraiment en juin 1878. Matelot, il monte à bord du Mavis, un bâtiment britannique qui s'en va " tourner " à Constantinople. Quelques mois plus tard, il a vingt-et-un ans quand, pour la première fois, il pose le pied sur le sol anglais. En quinze ans, il gravira tous les échelons de la carrière de navigateur.
Sur un clipper lainier, il découvre l'Australie et Sydney par la route du Cap, mais comme la Méditerranée lui manque, il s'engagera sur le vapeur Europa qui dessert Gênes et Patras. À bord, il lit Shakespeare, Lord Byron et Flaubert. En 1880, l'autodidacte réussit son brevet de lieutenant et navigue sur le voilier Loch Etive. Indonésie, Malaisie, engagements et démissions se succèdent. À terre, il éprouve l'ennui, en mer, il se heurte à des officiers imbus d'eux-mêmes, il connaît des naufrages. En 1886, Conrad obtient la nationalité britannique, puis le grade de capitaine après un premier échec à l'examen. L'année suivante, c'est la découverte admirative de Singapour, de l'archipel des Célèbes et de l'île de Bornéo : " Le mystérieux Orient était devant moi, parfumé comme une fleur, silencieux comme la mort, sombre comme un tombeau. ". En 1888, alors que le commerce est secoué par la crise internationale, Conrad, privé d'engagement, obtient son unique commandement sur le trois-mâts barque Otago au départ de Bangkok. Le capitaine précédent vient juste de mourir à bord… Un an plus tard, Conrad résilie son contrat et rentre en Angleterre, simple passager d'un paquebot.

 


L'adieu aux navires

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La famille Conrad en 1908 - Droits réservés - Collection privée Gilles Brezol

À Bruxelles, il décroche un étrange engagement grâce à l'entremise d'une lointaine parente par alliance… Marguerite Poradowska, née Gachet, est la sœur du médecin et ami de Van Gogh. La " chère tante " prend le jeune Polonais-Anglais sous son aile. Riche bourgeoise, veuve d'un politicien belge, Marguerite, fameuse dilettante, est elle-même auteur de romans populaires, édités à la librairie Hachette, à Paris. Outre l'influence apaisante qu'elle exerce sur ce " neveu " sauvage, elle lui obtient, grâce à ses relations, un emploi de marin d'eau douce au Congo. Conrad devient capitaine d'un steamer en loques, Le Roi des Belges, qui exécute des navettes sur le fleuve entre Léopoldville et les chutes Stanley. Expérience déprimante. À trente-trois ans, le marin doute de sa vocation… Malade, épuisé, il prend en horreur les colonisateurs belges : " Ils recrutent leurs "lanciers" sur les trottoirs de Bruxelles et d'Anvers, parmi les souteneurs, les sous-offs, les maquereaux, les petites frappes et les ratés de tout bord ", écrira-t-il. Affaibli par des crises violentes de paludisme, il rentre à Londres en 1891. Là, il est hospitalisé. Désespéré, d'une santé désormais chancelante, sans argent et sans avenir, il s'engage à bord du Torrens pour deux voyages australiens. En 1893, il fait des adieux définitifs aux océans.

L'aventure littéraire

La maladie lui laissera bien peu de répit pour écrire. Conrad souffre de la goutte - l'alcool… -, de fièvres paludéennes, de rhumatismes articulaires et de dépressions sans fin. En désespoir de cause, désargenté, seule l'écriture lui permettra de survivre. Le 24 avril 1894, il achève La Folie Almayer et signe Joseph Conrad pour la première fois. La littérature française, ses lectures de Maupassant, de Daudet, les souvenirs, les rencontres passées, les mille destins croisés lors des longues escales, les récits entendus sur les quais des ports d'Asie et de Méditerranée peuplent ses songes. Dès son premier livre, H.G. Wells voit en lui " l'un des plus grands romanciers contemporains ". En 1896, il épouse Jessie Emmeline George, une jeune employée de bureau. Un coup de tête plutôt qu'un mariage d'amour. Et Conrad écrit, tel un forçat. Alors qu'il pense en français, il s'efforce peu à peu d'écrire en anglais, une langue qu'il étudie en autodidacte. En moins de vingt ans, il va composer une œuvre majeure de l'histoire de la littérature. Pour le prix Nobel de littérature, l'Argentin Jorge Luis Borges, il est " l'étrange bienfaiteur ", l'écrivain capital, plus grand même que Cervantès. L'épopée, ce nerf du romanesque, n'est-elle pas au cœur de son œuvre ?

Textes courts, romans brefs et romans-machines se succèdent. Conrad s'inspire des événements de son temps, ainsi de l'anarchisme, de l'impérialisme, mais il transmue ce réel dans les dilemmes de l'être humain confronté à la trahison de ses idéaux et à la nécessité d'une rédemption morale. Avec Jeunesse, en 1898, le personnage de Marlow apparaît dans l'œuvre. Conrad écrit sans relâche, déménage souvent des maisons qu'il loue dans le Kent, se rapprochant toujours plus de ses amis et voisins, Henry James, Cunninghame Graham, Wells, Ford Maddox Ford.

Lord Jim, une histoire courte, devient peu à peu un énorme roman : " Je suis vieux, malade, endetté, mais dernièrement, j'ai découvert que je pouvais encore écrire - ça vient ! ça vient ! -, et me voilà jeune, vaillant et riche ! ". En 1903, il a quarante-six ans quand il entreprend l'immense Nostromo, l'un de ses chefs-d'œuvre, écrit en huit mois seulement. À partir de 1906, prématurément usé, il séjourne à Montpellier. La France méridionale lui manque, la Méditerranée le hante. Il s'y repose de plus en plus souvent. Rudyard Kipling salue alors la publication de ses souvenirs, Le Miroir de la mer, qu'il tient pour " un diamant ". Ce n'est qu'en 1911 que l'écrivain, père de deux garçons, connaît un peu d'aisance financière. Grâce à l'édition des romans à New York. Alors, les Français Paul Claudel, André Gide, Valery Larbaud, Maurice Ravel et Paul Valéry lui rendent visite. Ses romans paraîtront sans discontinuer dans la NRF de Gaston Gallimard.

En 1921, les Conrad traversent la France en automobile ; ils séjournent un trimestre à Ajaccio. Les dernières œuvres de l'écrivain seront " françaises ". Avec notamment Le Frère-de-la-côte, dont l'argument se déroule sur la côte varoise, tout près du golfe d'Hyéres. C'est un succès commercial sans précédent.

Le 3 août 1924, le " gentilhomme polonais " Joseph Conrad meurt dans sa propriété d'Oswalds, Kent. Il repose au cimetière de Cantorbery.

La vie, les choses

Conrad moraliste :
" La nature humaine est ainsi faite qu'une certaine dose de sottise s'y mêle toujours à une certaine part de bassesse. " Une Victoire.

Conrad marin :
" Je ne puis imaginer pire châtiment éternel pour d'indignes marins qui mourraient sans repentir sur cette mer terrestre, que de voir leurs âmes condamnées à servir à bord de fantômes de navires désemparés, dérivant à jamais sur un océan fantastique et déchaîné. " Le Miroir de la mer.
Ou encore : " De toutes les créatures qui vivent sur la terre ou sur les eaux, seuls les navires ne se laissent pas prendre aux faux-semblants ; ils ne s'accommodent pas de l'art insuffisant de leurs maîtres. "

Conrad voyageur :
" Il est des voyages qu'on dirait faits pour illustrer la vie même et qui peuvent servir de symboles à l'existence. On se démène, on trime, on sue sang et eau, on se tue presque, on se tue même vraiment parfois à essayer d'accomplir quelque chose - et on n'y parvient pas. " Jeunesse.

Alain Dugrand


Joseph Conrad séjourna près de deux mois à l'île Maurice, en octobre et novembre 1888. Il ne fit pas de la bronzette sur les plages (le tourisme mauricien était inexistant en ces temps-là), mais comme tout officier de la marine marchande britannique, il y débarqua et embarqua de la marchandise. Un travail de routine, en somme. Personne, à cette époque, ne l'appelait Monsieur Conrad, car il était encore un inconnu. On le connaissait plus sous le nom de Capitaine Korzeniowski, son patronyme d'origine polonaise. Il assurait le commandement du trois mâts barque Otago, qu'il avait ramené de Bangkok (Siam) à Melbourne en Australie. Pour Conrad, cette nomination au poste de commandant avait été tardive. Le jeune homme y vit une sorte de récompense, mais aussi une mise à l'épreuve, car, jusque-là, il avait fait sa carrière de marin comme second.
Après avoir navigué pendant des semaines sur l'océan Indien, l'Otago s'arrêta donc à Port-Louis. Port-Louis à cette époque n'était qu'une forêt de hauts mâts et de voiles, un grand port des mers du Sud. Les navires se serraient les uns contre les autres le long des quais. Les marins aux yeux harassés de fatigue débarquaient avec bonheur à Mauritius, car cette " Calypso des mers du Sud ", comme l'avait surnommé Suffren au siècle des Lumières, avait le génie de réparer les hommes par sa douceur.

Le capitaine amoureux

Le capitaine Korzeniowski rencontra d'abord Krumpholtz, l'affréteur, mais seulement quelques minutes par jour. Les obligations commerciales l'ennuyaient, et il les accomplissait par devoir. Il eut aussi affaire aux agents maritimes dans les bureaux de Blyth Brothers (puissante agence de courtiers maritimes qui existe toujours aujourd'hui). On sait par son biographe américain, F.R. Karl, qu'il fit la connaissance de Gabriel Renouf, le descendant d'une vieille famille créole (et française) de l'île. Conrad se lia d'amitié avec celui-ci. On lui présenta les trois sœurs et les deux frères Renouf. La maison Renouf ne manquait pas de charme et elle devint le nid du jeune capitaine de trente ans en escale. Conrad les invita à prendre le thé au jardin des Pamplemousses, où Bougainville avait déposé sa bougainvillée en 1768 et que Charles Baudelaire avait admiré en 1841. Il les reçut une autre fois à bord de l'Otago. Privé de compagnies féminines, comme peuvent l'être les marins et les moines, Korzeniowski courtisa Eugénie Renouf, une des sœurs, à qui il proposa même le mariage. Mais Eugénie refusa, car elle était déjà fiancée avec un pharmacien qu'elle épousa deux mois plus tard (début 1889).
Effondré, Conrad envoya un billet d'adieu aux frères et aux sœurs Renouf. Il y indiquait son intention de ne plus jamais revenir à l'île Maurice. " Le 14 janvier [1889] à l'heure où mademoiselle Eugénie sera au pied de l'autel, je serai bien près de vous par la pensée ". Selon F.R. Karl, le biographe de Conrad, " la nature exacte de ce qui se passa à Port-Louis restera sans doute un mystère ".

 


Le vieux registre des archives

Avant de repartir, le capitaine Korzeniowski signa le registre maritime de Port-Louis le 20 novembre 1888. Ce registre toujours conservé aux Archives nationales de l'île Maurice, n'est pas consulté fréquemment. Nous l'avons retrouvé sur place, enfoui sous des kilos d'archives poussiéreuses, grâce à la diligence d'une charmante archiviste mauricienne. À la vue de ce document original portant plusieurs fois son nom écrit de sa main, tout admirateur de Conrad ressent quelque chose de particulier. Quelques lettres noires sur un registre vieux de plus de cent dix ans suffisent à l'envol de l'esprit et de l'imagination. C'est la magie des archives. On remonte dans le temps. On a vraiment l'impression que Conrad est encore dans cette pièce, attendant de son air sévère d'être délivré de cette formalité avant de reprendre la mer. Celui qui allait devenir quelques années plus tard Joseph Conrad, un des géants de la littérature mondiale, a laissé sa signature sur le petit livre des marins et dans le grand livre des écrivains. Tracée d'une écriture ample et décidée, cette signature impétueuse est à l'image de ce capitaine artiste. Et l'Otago quitta Port-Louis le 22 novembre, à destination de Melbourne, emportant dans ses cales, comme le prouve le registre que nous avons eu en main, 347 tonnes de marchandises dont une tonne de mélasse (du sucre en fait) et 40 livres de thé (il est toujours délicieux). Un détail amusant, le registre précise : " no guns ", pas d'armes !

Un sourire de la fortune

De son séjour à l'île Maurice, Joseph Conrad n'a écrit qu'un seul texte : Un sourire de la fortune, histoire de port. Il s'agit d'une longue nouvelle, autrement dit un petit roman où l'île apparaît sous le nom de " perle de l'océan Indien ". C'est un des romans les moins connus de Conrad. Comme la plupart de ses livres, ce récit romancé est autobiographique. C'est en cela qu'il est intéressant. Contrairement aux préjugés, Conrad n'a pas écrit que des histoires d'hommes, de bateaux et de marins. Voici une brève histoire sentimentale dont l'héroïne est une femme troublante qui ne sort jamais de chez elle, " la captive du jardin éternellement irritée ". Selon F.R. Karl, le capitaine Korzeniowski fréquenta, en même temps que les sœurs Renouf, une autre jeune fille qui se serait prénommée Alice. Ce serait celle-ci qui aurait servi de modèle à l'héroïne de son roman.
Le livre raconte une idylle sentimentale extrêmement originale entre le capitaine en escale et Alice, la fille illégitime qu'un respectable agent maritime de Port-Louis a eu avec une pétulante artiste de cirque. Le capitaine est violemment attiré par cette belle silencieuse qui vit telle une autiste, recluse dans la maison de son père. Indolente, insolente, méprisante, mais séduisante, elle fait naître chez le capitaine un " désir obscur " (au sens freudien du terme), " un sentiment étrange ", mi-tendre, mi-pervers. Le narrateur devient ainsi l'esclave de cette passion peu ordinaire où se rencontrent deux êtres aussi antinomiques que l'eau et le feu. Comment peut-on saisir avec si peu de mots les mystères et les méandres de l'âme humaine quand celle-ci s'aventure dans la jungle du désir ? Moralité, selon Conrad : il est plus facile de dompter le vent d'une tempête que de capturer le cœur d'une femme…

Olivier Page

Lire Conrad

- La plupart de ses romans sont disponibles en Folio Poche, en 10/18, au Livre de Poche ou dans la collection l'Imaginaire de Gallimard : La Folie Almayer, Un Paria des îles, Lord Jim, Une Victoire, Nostromo, Au cœur des ténèbres, Jeunesse, Fortune

- Œuvres complètes. Cinq volumes aux éditions Gallimard, collection La Pléiade.

- Un sourire de la fortune, histoire de port, Joseph Conrad. Éditions Autrement (1996).

- Joseph Conrad : trois vies. Biographie de Frederick R. Karl (Éditions Fayard-Mazarine)

- Joseph Conrad, l'étrange bienfaiteur. Un récit biographique admiratif, par Alain Dugrand (éditions Fayard). Lire également la chronique du livre dans notre rubrique "Livres de route", ainsi que notre entretien avec Alain Dugrand.

Sur le web

Avis aux bilingues, beaucoup de sites dédiés à Conrad sont en Anglais. Pour les autres, il faudra se contenter de quelques pages web…

- Le site britannique officiel de la Société Joseph Conrad, qui encourage l'étude de son œuvre.

- Il existe également une Société Joseph Conrad américaine.

- Le Centre d'Études sur Joseph Conrad, en Pologne, mène des recherches sur la vie et l'œuvre de l'écrivain.

- Une page (en Français) du Courrier de Varsovie, qui parle de la vie de l'auteur, originaire de Pologne.

- Une page en Français qui, après une courte biographie, recense les adaptations cinématographiques de l'œuvre de Conrad.